MINCIR AVEC LES ULTRASONS

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici :http://www.e-sante.fr/mincir-avec-ultrasons/actualite/1058

Mincir avec les ultrasons

Les ultrasons représentent une technique très intéressante pour agir sur le volume. La pratique est délicate et nécessite de contrôler de nombreux paramètres pour diminuer les graisses présentes sous la peau. Explications du Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

Les ultrasons, une technique esthétique d’avenir pour éliminer les rondeurs

Dr Catherine De Goursac : Les ultrasons sont déjà largement utilisés, allant de la simple et anodine échographie, à la lithotripsie, technique agressive qui sert à détruire les calculs urinaires.
En médecine esthétique, les ultrasons sont employés pour réaliser entre autres des cavitations, des sortes de petites bulles qui vont faire exploser les adipocytes (cellules graisseuses). Il faut alors une fréquence de l’ordre de 40 KHz et une assez forte énergie. On peut ainsi traiter la culotte de cheval, mais aussi et surtout de petites zones comme la face interne des genoux, des bras, des cuisses, la taille…
C’est un peu douloureux sur certaines zones, mais il n’y a ni sang ni hématome. Les ultrasons sont très intéressants, car la technique n’est pas invasive, on agit depuis l’extérieur sur les zones graisseuses.

Les ultrasons ont une profondeur d’action assez importante, qui peut aller jusqu’à 4-6 cm, voire plus. Mais l’intensité des ultrasons que nous utilisons ne représente aucun danger pour les os et les cartilages, excepté si l’on s’approche trop des viscères.

Pour améliorer l’efficacité des ultrasons, on hydrate la zone à traiter en injectant du sérum physiologique. Les ultrasons sont beaucoup plus efficaces lorsqu’ils sont appliqués sur un tissu gorgé d’eau.
On peut également coupler les ultrasons avec des fréquences différentes et de faibles énergies, ce qui induira une lipolyse métabolique. On est ainsi capable de traiter de plus grandes surfaces alors que les ultrasons seuls agissent sur des zones plus condensées.

Si les ultrasons agissent plutôt sur la graisse superficielle, il faut savoir que les machines à ultrasons les plus récentes disposent de plusieurs combinaisons d’ultrasons. On peut ainsi travailler à différentes profondeurs et adapter le protocole selon chaque personne. Il faut bien comprendre que les procédures sont personnalisées. Selon les morphologies et les zones traitées, on peut jouer sur la profondeur des ultrasons, l’hydratation et la lipolyse.

Le ventre des hommes aussi peut être traité par ultrasons

Dr Catherine De Goursac : Certains hommes ont en apparence un gros ventre, mais lorsque l’on plisse la peau et le muscle, on s’aperçoit qu’il n’y a pas beaucoup de graisse. C’est ce qu’on appelle le panicule adipeux. Lorsqu’on fait une radio, on constate que les viscères sont mis un peu de côté, laissant la place à une graisse viscérale assez dense.
Cette graisse abdominale ne peut jamais s’éliminer par lipoaspiration, technique qui ne peut être effectuée qu’au-dessus du péritoine et des muscles, juste sous la peau. La seule voie d’élimination était jusqu’alors une augmentation des dépenses métaboliques par le sport. Les ultrasons permettent inversement un traitement léger et local. Cette technique correspond à une stimulation neurosymphatique. Les ultrasons stimulent la synthèse de noradrénaline, ce qui va mobiliser la graisse viscérale et l’éliminer.

Régime et marche active améliorent les résultats des ultrasons

Dr Catherine De Goursac : Les ultrasons ont l’avantage de mobiliser les graisses, encore faut-il ensuite les éliminer. C’est pourquoi on recommande de faire un petit régime hypoglycémique 2 jours avant et 2 jours après la séance d’ultrasons. De cette façon, on force l’organisme à puiser son énergie dans les substances libérées par les ultrasons.
Pour la même raison, il est vivement conseillé de faire un quart d’heure de marche active juste après les ultrasons.
Autrement dit, les ultrasons nécessitent une petite démarche complémentaire.

 Une technique d’avenir

Dr Catherine De Goursac : Les méthodes d’ultrasons sont en train de s’affiner car ils sont non invasifs et donnent de bons résultats. Dans le futur, la chirurgie sera utilisée en dernier recours, le champ de la lipoaspiration va se réduire.

DUVET OU OMBRE SUR LA LÈVRE : QUELLES SOLUTIONS ?

Retrouvez cet interview en cliquant ici :http://www.e-sante.fr/duvet-ou-ombre-sur-levre-quelles-solutions/actualite/446

Duvet ou ombre sur la lèvre : quelles solutions ?

Certaines femmes présentent comme une ombre juste au-dessus de la lèvre supérieure. Il peut s’agir d’un duvet brun ou de taches pigmentaires appelées le mélasma. Comment atténuer ou faire disparaître ces ombres ? Explications et conseils du Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

Mélasma ou lèvre ourlée d’une ombre marron ?

Dr Catherine De Goursac : Chez la femme enceinte, on parle de masque de grossesse. Mais en dehors d’une grossesse, on utilise le terme de mélasma. Il s’agit de taches pigmentées qui apparaissent de façon symétrique sur le visage, sur le front, les joues, le menton, mais aussi sur la lèvre supérieure.
Localisées sur la lèvre supérieure, ces taches forment, chez de nombreuses femmes, une sorte d’ombre marron juste au-dessus de la lèvre.
Ce phénomène n’a rien à voir avec la grossesse, mais il est dû aux hormones, expliquant pourquoi le mélasma de la lèvre supérieureapparaît surtout à la ménopause.
Il se manifeste surtout chez des femmes très brunes, d’origine espagnole ou orientale, et s’accentue particulièrement avec le bronzage.

 Quels sont vos conseils contre cette ombre sur la lèvre supérieure ?

Dr Catherine De Goursac : L’idéal est de prévenir l’apparition du mélasma de la lèvre. Le bronzage étant un facteur favorisant, il est recommandé de limiter les expositions au soleil et de toujours appliquer largement et généreusement une crème solaire d’indice très élevé sur la lèvre supérieure. Cette consigne est d’autant plus valable pour les personnes identifiées à risque : femmes très brunes, à partir de la ménopause.
En cas de mélasma avéré, il existe des crèmes anti-pigmentaires. Elles doivent être appliquées avec minutie sur la lèvre supérieure, durant une longue période.
Enfin, les médecins esthétiques peuvent proposer de recourir à des peelings. Le résultat est généralement bon, mais le procédé est long et compliqué.

Que faire en cas de duvet sur la lèvre supérieure ?

Dr Catherine De Goursac : Les femmes très brunes sont aussi souvent confrontées à une certaine pilosité de la lèvre supérieure, à tout âge. Même s’il s’agit parfois d’un simple duvet brun, celui-ci peut entraîner uneombre peu esthétique sur la lèvre supérieure.
Ce duvet peut être éliminé grâce à une épilation laser régulière.
Il existe également une crème capable de bloquer la testostérone locale, hormone mâle responsable de cette pilosité. Cette crème, uniquement délivrée sur ordonnance, est à appliquer deux fois par jour pendant 6 mois. Elle réduit considérablement la pilosité de la lèvre supérieure. Toutefois, le résultat peut encore être amélioré en réalisant, en plus, quelques séances d’épilation laser. On réussit ainsi à se débarrasser complètement d’un duvet.

LIPOLYSE : SOLUTION MIRACLE CONTRE LA CELLULITE ?

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici: http://www.e-sante.fr/lipolyse-solution-miracle-contre-cellulite/actualite/1058

Lipolyse : solution miracle contre la cellulite ?

La lipolyse, une technique qui repose sur l’injection de phosphatidylcholine, permet de détruire les cellules graisseuses mal placées. Est-ce une solution miracle contre la cellulite, la culotte de cheval ? Non. Le Dr Catherine de Goursac* précise bien que cette technique ne s’adresse qu’à des zones graisseuses très localisées comme la face interne des genoux, un petit bourrelet sur la face interne des cuisses, le double menton, les aisselles… Explications.

Quel est le principe de la lipolyse ?

Dr Catherine de Goursac : On injecte un cocktail de phosphatidylcholine et de déoxycholate. La phosphatidylcholine fait partie des membranes de toutes les cellules, dont celles des adipocytes (cellules graisseuses). Nous avons donc besoin d’ajouter du déoxycholate pour casser la membrane des cellules et laisser la phosphatidylcholine dissoudre les triglycérides présents dans les adipocytes.

Lipolyse : s’agit-il d’un nouveau traitement ?

Dr Catherine de Goursac : Les premières publications datent de 1962/1965. La lipolyse a initialement été utilisée par des Russes et des Allemands en injection intra-artérielle pour dissoudre les plaques d’athérome. Ensuite elle a été beaucoup employée par voie buccale pour dissoudre les surcharges graisseuses pathologiques (stéatose hépatique, cirrhose biliaire primitive). L’utilisation de la lipolyse à visée esthétique n’a débuté qu’en 2001 avec une publication de Patricia Rittes, au Brésil. Depuis cette date, de nombreuses publications ont porté sur la lipolyse et ce thème est toujours largement abordé dans les congrès. Étant utilisée un peu partout dans le monde, notamment par les Américains du nord, les Latino-américains et les Européens, il a fallu rapidement établir puis affiner un protocole pour la pratique de la lipolyse.

Peut-on recourir à la lipolyse pour se débarrasser de toutes les surcharges graisseuses ?

Dr Catherine de Goursac : La lipolyse n’est pas un substitut de la lipoaspiration. On ne peut pas, par exemple, traiter une forte culotte de cheval. Elle est uniquement destinée aux surcharges graisseuses localisées : banane sous fessière, les flancs, autour des aisselles, double menton, face interne des genoux, un petit bourrelet sur la face interne des cuisses. En général, on considère qu’on ne doit pas traiter des zones faisant plus de 10 cm sur 10 cm. On réalise parfois des traitements de l’abdomen, mais on est confronté à plus de résistance (10% de résistance sur l’abdomen, 2% seulement sur le menton, 5 à 6% sur la face interne des genoux). Toutefois, en cas de résistance, on peut augmenter la concentration en déoxycholate afin d’obtenir un traitement plus performant. À noter qu’en général, les hommes répondent mieux à la lipolyse que les femmes.

Quel  est le prix de la lipolyse ?

Dr Catherine de Goursac : Ce traitement n’est évidemment pas remboursé. Le coût de la séance est de 90 euros et 4 à 5 séances sont nécessaires. Par comparaison, avec la mésothérapie classique, 10 à 15 séances étaient requises et pour un effet différent car la mésothérapie classique ne casse pas les adipocytes. C’est pourquoi nous nous sommes orientés vers toutes les méthodes de lyse adipocytaire (lipolyse) car elles sont définitives. La mésothérapie classique utilise des injections de stimulants de la microcirculation et de facteurs de la lipolyse (caféine, buflomedil…). Cette technique n’est pas efficace sur les zones localisées comme c’est le cas de la lipolyse, mais l’est sur la peau d’orange et sur les grandes surfaces. En revanche, il faut ensuite un peu d’entretien car la cellule n’est pas éclatée mais seulement vidée. Les méthodes actuelles qui permettent d’éclater les cellules sont la lipoaspiration, le laser endohypodermique et la phosphatidylcholine.

À qui s’adresser ?

Dr Catherine de Goursac : On peut s’adresser à l’Association française des médecins esthéticiens (AFME) pour connaître les praticiens de cette technique. www.afme.org

 Quel est le statut de la phosphatidylcholine ?

Dr Catherine de Goursac : La phosphatidylcholine n’a pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM) en France. Elle a donc un statut de « ni interdit ni autorisé ». La phosphatidylcholine est tombée dans le domaine public et donc n’aura pas d’AMM prochainement car aucun laboratoire n’ira mettre des sommes très importantes pour légaliser une molécule efficace qui pourra aussitôt être recopiée. En revanche, on peut se baser sur les très nombreuses publications scientifiques et communications dans les différents congrès.

TRAITEMENT DE LA CELLULITE : QUELLE TECHNIQUE CHOISIR ?

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici : http://www.e-sante.fr/traitement-cellulite-quelle-technique-choisir/4/actualite/637

La cellulite est une source importante de complexes chez les femmes. Comment se débarrasser de cette vilaine cellulite ?

Quelles sont les techniques disponibles susceptibles de faire disparaître ces zones graisseuses inesthétiques ?

TRAITEMENT DE LA CELLULITE : QUELLE TECHNIQUE CHOISIR ?

Traitement de la cellulite : quelle technique choisir ? La cellulite est une source importante de complexes chez les femmes.

Comment se débarrasser de cette vilaine cellulite ?

Quelles sont les techniques disponibles susceptibles de faire disparaître ces zones graisseuses inesthétiques ?

 Existe-t-il une ou plusieurs sortes de cellulite ?

Il existe trois types de cellulite.

Chaque type répond à un traitement différent.

  1. La cellulite graisseuse :
    On la retrouve généralement chez des femmes rondes ayant pris un peu de poids.

  2. La cellulite avec rétention d’eau :
    Il s’agit souvent de femmes minces mais ayant des jambes lourdes et très enrobées.
    C’est toute la jambe qui est touchée.
    Cette rétention d’eau est due à une insuffisance lymphatique.
  3. La cellulite fibreuse : 
    D’origine génétique, elle touche des femmes plutôt minces, voire sportives.
    Cette cellulite est dense, douloureuse et très localisée.
    On la retrouve aux endroits typiques de la cellulite féminine.

Quel que soit le type de cellulite, il s’agit d’une source de complexes chez les femmes et un motif très fréquent de consultation.

Or, pour l’instant nous ne sommes pas si performants dans ce domaine mais arrivons à obtenir tout de même un certain degré d’amélioration. Nous testons de nombreuses techniques et maintenant nous en sommes même à combiner des traitements entre eux pour potentialiser les résultats.

La lipoaspiration contre la cellulite

En matière de cellulite, la technique de référence est la lipoaspiration.

Ce traitement classique est invasif (opération chirurgicale avec hospitalisation et anesthésie), mais c’est le traitement de référence contre la cellulite et de loin le plus efficace.

La lipoaspiration s’adresse aux femmes jeunes, car il faut que la peau puisse bien se rétracter (enlever de la graisse sans retendre la peau ne donne pas toujours un résultat esthétique).

Contrairement à une idée répandue, il faut savoir que la cellulite ôtée par lipoaspiration ne revient pas à cet endroit. On a enlevé un capital graisseux qui ne pourra pas se reconstituer. Le traitement de chaque zone est donc définitif.

Attention toutefois à l’irrégularité des résultats, d’où l’intérêt de choisir un chirurgien bien expérimenté.

 

Les ultrasons au secours de la cellulite

Ils peuvent être appliqués en interne ou en externe.

En interne, ils semblent très efficaces, mais la technique n’est pas encore bien codifiée.

En externe, ils sont actuellement la technique la plus efficace, mais ils doivent être utilisés après injection de serum salé pour que la graisse contiennent de l’eau, les ultrasons sont optimum dans un milieu aqueux.

Les ultrasons éclatent littéralement la paroi des adipocytes (cellule graisseuse). La vacuole lipidique sera fragmentée par les radiofréquences et donc mieux éliminées par la suite.

 La radiofréquence contre la cellulite

Cette technique utilise des ondes électromagnétiques qui passent entre plusieurs pôles.

La radiofréquence peut détruire définitivement les adipocytes par la chaleur, mais en moindre efficacité que les ultrasons. En revanche, les ondes électromagnétiques permettent de mieux dissoudre la graisse libérée. Donc les techniques sont complémentaires.

La chaleur émise va également pouvoir stimuler la synthèse de collagène dans le derme et donc permet de rétracter la peau après la perte de volume.

Nous ne pouvons pas traiter de larges zones avec ces deux méthodes associées car il faut du temps pour que l’efficacité soit optimum.
Une séance de 2 h sur deux zones bilatérales de 20 cm x 20 cm est la moyenne et ce répétée 4 fois.

Il est conseillé de marcher 20 min après la séance pour consommer l’énergie relarguée.

L’endodermologie contre la cellulite

Cette technique est particulièrement efficace en cas de rétention d’eau importante, car elle permet de vider l’œdème.
Mais attention, l’endodermologie ne permet en aucun cas de détruire les cellules graisseuses.

Elle repose sur une sorte de massage réalisé par un kinésithérapeute à l’aide d’une machine.

 Quelle technique pour quel type de cellulite ?

  • La meilleure indication de la lipoaspiration est la cellulite graisseuse.
    Elle peut aussi être employée contre la cellulite fibreuse mais les résultats peuvent être un peu moins bons.
  • La radiofréquence et les ultrasons peuvent jouer sur les trois types de cellulite.
  • L’endermologie est surtout réservée à la cellulite avec rétention d’eau.

Quels sont les prix de ces techniques contre la cellulite ?

  • Lipoaspiration : environ 3.000 à 6.000 € la séance selon l’étendue.
  • Radiofréquence plus ultrasons – 2 h de traitement : 400 € (compter 4 séances).
  • Endermologie : environ 70 € la séance (compter 10 à 12 séances).

LA LIPOLYSE LASER, UNE NOUVELLE ARME CONTRE LA CELLULITE

Retrouvez cet interview sur e-santé en cliquant ici: http://www.e-sante.fr/lipolyse-laser-nouvelle-arme-contre-cellulite/actualite/1058

La lipolyse laser, une nouvelle arme contre la cellulite

La lipolyse laser est une technique esthétique de plus en plus utilisée. Il faut dire que contre la cellulite et la peau d’orange, cette technique est beaucoup plus légère que la lipoaspiration.… Explications du Dr Catherine de Goursac*.

Quel est l’intérêt de la lipolyse laser par rapport à la lipoaspiration ?

Globalement, la lipoaspiration traite plutôt la graisse localisée en profondeur, tandis que la lipolyse laser (ou laser endograisseux) s’adresse davantage à la graisse superficielle, c’est-à-dire à la cellulite formant la peau d’orange. L’intérêt du laser est qu’il traite très bien les cellulites dites fibreuses. Beaucoup de femmes présentent de petits amas graisseux ayant la particularité d’être très fibreux. Or cette cellulite fibreuse répond mal à la lipoaspiration car le mouvement mécanique de la canule est arrêté par ces fibres, ce qui donne un résultat très irrégulier. Le laser, lui, en envoyant des photons, peut détruire les fibres (les ponts de collagène) responsables de l’aspect peau d’orange. Aux États-Unis, cette technique a énormément de succès et est en train de suppléer la lipoaspiration dans de nombreux cas. Il faut dire que l’intervention par laser est beaucoup plus légère. Elle se réalise sans hospitalisation, sans anesthésie générale et sans aucune cicatrice.

Quel est le principe de la lipolyse laser ?

Sous anesthésie locale, on insère dans la partie graisseuse à éliminer une petite aiguille contenant une fibre optique à l’intérieur. Cette fibre optique détruit par la chaleur toutes les cellules qu’elle rencontre. Cette destruction a lieu sur plusieurs plans. Mais si le laser détruit les cellules graisseuses, il élimine également les parois des cellules et les fibres qui maintiennent les paquets de cellulite en place. La graisse qui est libérée s’éliminera ensuite progressivement toute seule par digestion des cellules nettoyeuses de l’organisme tels que les macrophages, sans qu’il soit besoin de l’aspirer comme c’est le cas avec la lipoaspiration (destruction mécanique des cellules graisseuses avec une canule puis aspiration de la graisse libérée). Le laser a également l’avantage de coaguler les vaisseaux. Et enfin, en chauffant la couche profonde du derme, il provoque une rétraction cutanée, ce qui finalement représente le point essentiel de la technique car la mise en tension des tissus va redraper une zone souvent inesthétique de prime abord.

Il faut savoir qu’après l’intervention, le résultat n’est pas immédiat. Le volume diminue lentement, en 2 à 4 mois, et la rétraction cutanée se voit après 4 à 6 mois. Par ailleurs, la contention n’est pas aussi importante que celle nécessaire après une lipoaspiration. Un simple vêtement un peu serré suffit. L’intérêt de ce laser est que l’on peut s’attaquer à de petites zones très rapidement, en une seule séance, sans bloc opératoire ni anesthésie générale. Il est possible de traiter des zones fibreuses et hémorragiques puisque le laser coagule en même temps, ce qui rend facilement accessibles des zones comme les chevilles, les mollets ou les bras. Sont également accessibles les zones relâchées comme par exemple les bras et le double menton, lequel est une contre-indication de la lipoaspiration.

POUR TOUT SAVOIR SUR L’ÉPILATION LASER

Retrouvez l’interview du Dr de Goursac sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/pour-tout-savoir-sur-epilation-laser/3/actualite/844

Poils disgracieux, mal placés, trop abondants ou trop visibles, l’épilation laser est-elle indiquée ? 

Quel est le principe de l’épilation laser ?

epilation_laser_0

LA VIE DES POILS : LE SAVEZ-VOUS ?

Le cycle pilaire varie selon les zones.
Il est par exemple de 6 mois environ sur le visage, mais peut atteindre 12 à 18 mois, voire plus, à d’autres endroits du corps. Il faut bien comprendre que les poils poussent par salves.
Pour éliminer les poils, il est donc essentiel d’épuiser chaque salve, ce qui prend du temps (plusieurs séances d’épilation espacées sont nécessaires).

Avec l’âge : des poils en plus, des poils en moins
Les poils vont decrescendo chez les femmes : elles ont de moins en moins de poils à partir de 25 ans, tendance qui progresse jusqu’à la fin de la vie.
Mais au niveau du visage, le phénomène inverse se produit : les poils augmentent à partir de la quarantaine, notamment autour de la bouche. Il s’agit d’un phénomène hormonal.
Chez les hommes aussi les poils diminuent avec l’avancée en âge, notamment sur les bras et les jambes. En revanche, la pilosité a tendance à augmenter jusqu’à 40-50 ans sur le dos, les épaules et le torse.

Conclusion
Ainsi, lorsque l’on détruit des poils chez une femme, ils ne repousseront pas (sauf problème hormonal par exemple). Chez l’homme, ils ne repousseront pas non plus, sauf sur le dos et le torse, précisément à des endroits où des poils n’avaient encore jamais existé.
Pour éradiquer les poils de tout bord, l’épilation laser est le traitement le plus efficace (plus efficace que les lampes flash ou la lumière pulsée).

Que pensez-vous des petits épilateurs laser personnels ?

On peut acheter, notamment sur Internet, de petits épilateurs laser à utiliser soi-même, à domicile. Mais attention, leur usage peut être risqué. En effet, s’ils peuvent fonctionner sur des zones où les poils sont en forte décrue, en revanche, là où les poils augmentent, on risque de les rendre plus forts et de stimuler la croissance pilaire.

Les risques les plus importants avec ces appareils concernent l’épilation du visage des femmes et des aréoles, et l’épilation des épaules, du dos, des oreilles et du torse chez les hommes.

Pourquoi aboutit-on à une telle stimulation pilaire ? Parce que ces appareils ne sont pas assez puissants. Résultat, ils endommagent les poils au lieu de les éliminer, ce qui les renforce.

Les esthéticiennes étaient confrontées à ce même problème. En effet, comme elles ne sont pas médecin, elles n’ont pas accès à des lasers suffisamment puissants. Or tout laser qui manque de puissance risque de stimuler la pousse des poils au lieu de les éliminer. C’est ainsi que depuis juillet 2008, l’épilation laser ne peut être pratiquée que par un médecin ou à la grande rigueur par une infirmière d’Etat et sous la surveillance d’un médecin.

COMMENT FONCTIONNE L’ÉPILATION LASER ?

C’est la chaleur produite par le laser qui détruit la racine du poil. Le laser épilation ayant une longueur d’onde absorbée par les marrons, il produit de l’énergie lorsqu’il rencontre la couleur marron. C’est ainsi qu’il détruit les poils à la racine où le pigment se concentre.

En revanche, le laser ne fonctionne pas sur les poils blancs, blonds transparent, roux, ni sur le duvet.

À noter également que la peau, même si elle absorbe 30 fois moins le laser que celle du bulle pileux, ne doit pas être trop chargée en mélanine en superficie (ce qui est le cas lorsque l’on est bronzé alors que les peaux mats ont une mélanine en profondeur), pigment qui colore la peau, au risque de la brûler. L’épilation laser des peaux bronzées est donc délicate. Pour les peaux mats, métisses ou noires on utilisera un laser Yag adapté à ces phototypes.

Au final, le candidat idéal à l’épilation laser Alexandrite est une peau claire à poils bruns. C’est dans ces conditions que les meilleurs résultats sont obtenus.

 

Combien de séances d’épilation laser sont-elles nécessaires ? A partir de quel âge peut-on se faire épiler au laser ?

 

Le protocole
Le protocole classique comprend 5 à 6 séances à des intervalles de plus en plus en plus longs (6 semaines, puis 2 mois et 3 mois d’intervalle). Au début, il est nécessaire de faire des séances rapprochées, juste au moment de la repousse du poil.
Ce rapprochement des séances permet aussi de contourner notre plus grand problème, la stimulation pilaire qui survient à chaque fois que le poil est seulement égratigné et non détruit. Pour les zones délicates (en croissance pilaire), des séances très rapprochées, à forte puissance, et avec un matériel très adapté, permettent d’obtenir de bons résultats. On demande également de refroidir la zone à traiter pour que la chaleur ne diffuse pas autour et stimule les autres bulbes.

À partir de quel âge peut-on se faire épiler au laser ?
Il n’y a pas d’âge défini. En revanche, on a remarqué que la pilosité adulte n’est pas totalement atteinte avant 20-25 ans. Ainsi, pour un même résultat, une jeune fille de moins de 25 ans devra faire plus de séances d’épilation laser. Au-delà de 25 ans, le nombre de séances diminue.

 

QUELS SONT LES EFFETS SECONDAIRES DE L’ÉPILATION LASER ?

Des brûlures
L’épilation laser peut provoquer des brûlures de plusieurs façons.
Si la peau est bronzée, le laser va cibler la mélanine, le pigment de la peau, et provoquer des brûlures. Il faut savoir que la mélanine d’une peau bronzée se situe en surface, alors qu’une peau naturellement mate contient de la mélanine en profondeur. C’est pourquoi, à couleur de peau égale, une peau bronzée risque de brûler plus facilement qu’une peau mate.
Les brûlures peuvent aussi survenir lorsque l’on traite des poils difficiles, c’est-à-dire à risque de stimulation, car la puissance du laser doit être augmentée.
Mais pratiqué par des professionnels expérimentés, le laser n’est pas dangereux, car les risques sont maîtrisés et les brûlures sont bénignes (elles forment de petites croûtes qui tombent en quelques jours).

Des résultats insuffisants chez certaines personnes
C’est le cas pour les poils blancs, roux ou transparents résistants au laser.
L’autre problème de l’épilation laser est l’insuffisance de résultat, qui survient plus souvent chez des personnes ayant des troubles hormonaux ou qui se sont fortement rasées avant la séance.
A noter que lorsque l’épilation laser ne donne pas de résultat, on recourt sur de petites zones à l’épilation électrique (une technique assez douloureuse).
A savoir

Chez les femmes qui ont une pilosité du visage importante due à un trouble hormonal, une prise en charge du traitement par la sécurité sociale est possible. C’est le cas par exemple des femmes jeunes qui ont reçu un traitement hormonal (anti-oestrogènes) pour un cancer du sein ou des femmes ayant des ovaires polykystiques.

COMMENT DÉFROISSER SON DÉCOLLETÉ ?

Retrouvez l’interview sur e-santé en cliquant sur ce lien : http://www.e-sante.fr/comment-defroisser-son-decollete/actualite/1570

Particulièrement exposé, le décolleté est une zone très fragile, qui se froisse, se ride et se colore précocement.

Quelles sont les solutions préventives et que propose la médecine esthétique pour rajeunir cette région ?

89516175_0

Quels sont les facteurs favorisant le vieillissement du décolleté ?

De nombreux facteurs contribuent au vieillissement prématuré du décolleté :

  • À moins de porter toute l’année des cols roulés, notre décolleté est continuellement et fortement exposé aux rayons du soleil.
    Or, les UV constituent un important facteur de vieillissement cutané prématuré, perturbant l’ADN des kératinocytes et provoquant des dégâts oxydatifs.
    Résultat, au fil des années, le derme s’abîme, la peau perd en qualité, devient plus fine, moins élastique et moins résistante.
    Les UV favorisent également l’apparition de taches cutanées.
  • Le vent et les variations de température dérèglent la vascularisation de cette zone et altèrent la qualité et l’aspect de la peau.
  • La pollution entraîne une baisse des défenses immunitaires et de l’hydratation cutanée.
  • Le tabac et l’alcool contribuent à fragiliser les cellules en modifiant leurs propriétés de multiplication et de différenciation.

Tous ces facteurs se cumulent et concourent à un amincissement de la peau du décolleté, à une baisse d’hydratation et d’élasticité.

La peau de cette zone se froisse plus ou moins tôt selon l’importance de l’exposition à ces facteurs et des plis apparaissent, notamment au réveil.

Des rides se forment également. Elles ont l’inconvénient d’être permanentes et ce sont elles qui motivent souvent la consultation chez un médecin esthétique.

Enfin, apparaissent également des troubles de la pigmentation cutanée : taches de vieillissement ou lentigos, kératoses solaires…et des troubles de la vascularisation avec de la couperose et des petits angiomes.

Comment prévenir le vieillissement du décolleté ?

En protégeant son décolleté et en limitant les expositions :

  • Évitez le soleil.
    Appliquez systématiquement un écran solaire d’indice élevé.
  • Dès que possible, privilégiez les vêtements couvrant le décolleté, et particulièrement lorsqu’il fait froid, qu’il y a beaucoup de vent et de soleil.
  • Hydratez tous les jours votre décolleté après la douche à l’aide d’un soin corporel hydratant, voire raffermissant ou spécial buste.
  • Matin et soir, lorsque vous mettez votre soin visage, étendez l’application à votre cou et à votre décolleté.
  • Arrêtez de fumer et limitez fortement l’alcool.

Quelle est la solution proposée en médecine esthétique ?

La technique actuellement utilisée car la plus efficace est l’association de la carboxythérapie pour booster le derme via une hyperoxygénation des tissus, et des LED pour réparer les dégâts cellulaires.

La carboxythérapie

La carboxythérapie repose sur l’administration de dioxyde de carbone entraînant un épaississement du derme et une réorganisation des faisceaux de collagènetout en respectant les structures nerveuses, conjonctives et vasculaires.

On améliore ainsi l’élasticité de la peau et le relâchement cutané du décolleté.

Cette hyperoxygénation des tissus s’accompagne également d’une libération de facteurs de croissance qui stimulent la régénération du derme,diminuant ainsi les rides et le plissement de la peau. On a pu démontrer que le taux de collagène est en augmentation après des séances de carboxythérapie.

Les LED

La lumière exerce des effets sur le fonctionnement des cellules avec notamment un effet réparateur qui contre l’action délétère des UV sur la peau.

On obtient une amélioration de la tonicité de la peau, un épaississement cutané, une réduction de la profondeur des rides et une stimulation de la synthèse de collagène.

Les longueurs d’ondes utilisées se situent dans le rouge et l’infra rouge, lesquelles peuvent aussi améliorer les troubles de pigmentation de la peau.

Les contre-indications : infection cutanée sur le décolleté, antécédents de phlébite, d’épilepsie, traitement par anticoagulant.

En pratique, l’association carboxythérapie et LED potentialise l’efficacité de chacune de ces deux techniques avec à la clé une nette diminution du plissement, une stimulation de la vascularisation avec régénération du derme endommagé et une uniformisation de la couleur de la peau avec atténuation des taches rouges et brunes.

Les premiers résultats sont constatés après la 3e séance et l’optimum est observable 3 mois après la fin du traitement. 

Le protocole proposé est le suivant : des séances d’une heure (30 minutes de carboxythérapie et 30 minutes de LED) à raison d’une séance par semaine pendant 5 semaines.

LA PILOSITÉ DES ARÉOLES DES SEINS : UN GRAND COMPLEXE

 » Les jeunes filles n’osent pas en parler lorsqu’elles prennent rendez-vous « , indique le Dr Catherine De Goursac*, médecin esthétique.

3156

C’est que la pilosité des aréoles des seins est taboue et entraîne un grand complexe.

Explications et solutions épilatoires pour éliminer les poils au niveau des aréoles des seins.

La pilosité des aréoles des seins est fréquente

 

Ce sont de longs poils bruns qui poussent tout autour de l’aréole. On peut en compter entre une dizaine et une vingtaine.

Il s’agit souvent d’un petit déséquilibre hormonal, soit un peu moins d’hormones féminines par rapport aux hormones mâles (testostérone).
Ce dérèglement peut par exemple être dû à une pilule mal adaptée (progestérone), ou à toute autre perturbation endocrinienne : cycles anormaux, kyste aux ovaires, stress (par l’intermédiaire du cortisol).

Pour mettre en évidence cette cause hormonale, il suffit de faire un bilan hormonal sanguin.

Une des autres causes les plus fréquentes est l’aspect génétique, familialement certaines femmes ont une pilosité un peu exacerbée et l’aréole est un site alors de prédilection.

Comment  peut-on éliminer les poils des aréoles des seins ?

Cette pilosité est assez difficile à traiter. Elle est récalcitrante aux techniques épilatoires actuelles.

Il ne faut surtout pas raser les poils à cet endroit, au risque d’en voir pousser deux fois plus.
Les crèmes épilatoires et la cire sont déconseillées, tout comme l’épilation à la pince, à moins de faire vraiment bien attention à arracher le bulbe, car casser le poil le renforce.

L’aréole des seins étant une zone qui présente des récepteurs de la testostérone, il existe une crème contenant un principe actif qui bloque la testostérone locale. Mais les résultats sont très variables et peu satisfaisants.

Même avec le laser, les aréoles sont des zones difficiles à traiter.
Des séances plus nombreuses et plus rapprochées sont nécessaires. On débute classiquement par 3 séances espacées de 4 semaines, avant d’augmenter l’intervalle à 2 mois puis 3 mois pour obtenir au final un total de 6 à 8 séances, avec toutefois un bon résultat.

Il faut savoir que le cycle du poil à cet endroit est d’un an environ. Ainsi, une fois l’épilation laser initiée, seuls des poils en phase de croissance sont touchés. Ce qui signifie également qu’une fois l’épilation laserdébutée, vous n’avez quasiment plus de poils visibles au niveau des aréoles, ils n’ont pas le temps de repousser suffisamment entre chaque séance.

En revanche, les séances doivent se répéter sur un an afin d’épuiser toutes les salves de poils.

Les résultats peuvent varier d’une femme à une autre, tout dépend des méthodes d’épilation utilisées précédemment, lesquelles ont pu renforcer le poil qui est devenu plus résistant au laser.
Le résultat est définitif, sauf si un nouveau bouleversement hormonal provoque une nouvelle pilosité

L’épilation laser des aréoles n’est pas très douloureuse.
Une rougeur apparaît après chaque séance mais ne dure que 10 à 15 minutes. Le prix est de 40 € / séance environ.

Attention, les particuliers peuvent désormais acheter de petits épilateurs laser.
Ils sont déconseillés pour épiler les aréoles des seins car elles font partie des zones à risque de stimulation.

Ces lasers ne sont pas suffisamment puissants pour détruire le bulbe du poil et risquent inversement de renforcer et de stimuler la pousse des poils !

PROSPECTIVES: Les nouvelles orientations en médecine esthétiques

EN PREMIER LIEU LE COMBLEMENT DES RIDES

Dans les années 90, on découvrait les fillers et leur capacité à combler les rides. On est passé dans les années 2000 de la silicone (implant permanent qui migre avec les années)  et du collagène bovin (risque de transmission de pathologies animales et d’allergie) aux acides hyaluroniques  biodientiques à notre composant de la substance fondamentale. Chaque ride a été bien étudiée et nommée: ride du lion, sillons nasogéniens, plis d’amertume, code barre de la lèvre, patte d’oie…

PUIS LES VOLUMATEURS

Ensuite la réflexion est venue sur la pesanteur, la ptose des parties molles du visage et on a considéré que les volumateurs  (acide hyaluroniques très compacts) pouvaient recréer une forme de charpente sur laquelle les tissus pouvaient se redrapper.  Ils permettent de dynamiser le visage, on parle de lifting médical. Ces volumateurs,  encore très en vogue, ont une durée de vie relativement longue (de 18 à 24 mois) et s’implantent dans la partie supérieure du visage : vallées des larmes, pommettes externes ce qui va permettre de corriger la ptose naturelle avec les années.

ENFIN LA QUALITE DE LA PEAU

Depuis quelques années, la qualité de la peau est devenue une orientation essentielle. Les patients ne demandent pas seulement de gommer les signes du temps mais surtout d’avoir un air sain. L’hygiène est partout aussi bien dans le mode de vie qui va se refléter sur la peau : manger sain donne bonne mine, mais également dans les corrections des imperfections : couperose, taches, cicatrices etc… Nous avons développé toutes une gamme de traitements comme les radiofréquences (elles vont stimuler en profondeur les fibroblastes par la chaleur émise, les LED (modulation de l’énergie de la mitochondrie), les peelings en tout genre, la carboxythérapie (réoxygénation des tissus)….

 

NOUVELLES ZONES DE FILLERS

Les zones de comblement ont également évoluées :

Les tempes sont devenues un point crucial dans l’harmonie du visage. Les tempes se creusent plus ou moins vite selon la propension familiale, parfois dès 40 ans, les tempes se vident et on peut dire que cela renvoie à l’image de « vieux cheval ». Le fait de remplir cette zone va attirer le regard vers le haut du visage au lieu d’avoir une coupure et de diriger le regard vers le bas. Cela donne également une impression de douceur.

Les sourcils vont être remodelés par le biais des injectables. On pourra relever la queue du sourcil par la toxine botulique mais également lui donner du relief et la sculpter par l’acide hyaluronique. On remplit maintenant la paupière supérieure ce qui donne un joli bombé et éclaire le regard.

Les lobes d’oreilles sont également la cible de nos soins. Bien sur s’il y a eu déchirure par le port de boucles d’oreilles trop lourdes par la chirurgie. Mais on peut remplir un lobe vidé par le poids des boucles d’oreille et également défroissé par peeling un lobe ridé.

Les skinboosters : on veut maintenant défroisser la peau en la réhydratant et la biostimulant via des injections d’acides hyaluroniques  spécifiques conçus non pas pour combler mais revitaliser le derme.

Les mains et le décolleté :

Ils sont l’objet de toute notre attention car avoir de vilaines mains ou un décolleté vieilli avec un visage frais peut heurter l’harmonie d’un look.

LES MAINS

Les mains décrivent de façon pathognomonique l’âge des patients, elles peuvent même discréditer un visage resté jeune. Il faut  noter que les mains sont la seule partie du corps que le sujet voit en permanence et qu’elles font nettement moins l’objet de soins quotidiens que le visage ou le cou.

Le traitement de la surface cutané est classique : effacer les taches de pigmentation par le laser, défroisser par le peeling…

Mais la plainte des patientes s’oriente maintenant souvent vers ce que nous appelons de façon très inélégante « la squelettisation des mains » ce qui exprime bien la visualisation des tendons et des veines qui deviennent tortueuses après fonte de l’hypoderme et affinement du derme. Le remplissage du dos de la main est la méthode de choix, en une séance les veines et tendons sont nettement moins visibles pour 2 ans en moyenne et les mains sont plus « pleines ».

 

LE DECOLLETE

Le vieillissement du décolleté est lié aussi bien à des facteurs intrinsèques et héréditaires qu’externes car le décolleté est fréquemment exposé à toutes les intempéries. Cliniquement cela se traduit par une héliodermie,  une déshydratation cutanée (diminution de l’acide hyaluronique  à haut pouvoir hygroscopique  de la substance fondamentale), des troubles de pigmentation, un amincissement du derme. Cet amincissement exclut le Stratum Corneum, qui,  lui, s’épaissit.

Le traitement de choix se fera vers la carboxythérapie  associée à la radiofréquence ; ces deux techniques nécessitent du temps car l’interface gaz/ tissus pour l’un et chaleur/ derme pour l’autre est le point crucial.

Une autre approche avec le mésobotox° : injections de cocktail de vitamines, minéraux et acide hyaluronique non réticulé associé avec de la toxine botulique permet de bien détendre cette zone et de dynamiser les fibroblastes.

 

CONCLUSION

L’évolution de l’esthétique depuis 20ans peut se résumer par la progression des actes et de la vision que la société a de son aspect.

On est passé du détail qui « tue » la ride du lion, celle des sillons nasogéniens  à la globalisation des reliefs avec une dynamisation des lignes du visage : structurer les pommettes, rehausser les traits, casser les lignes descendantes et optimiser les lignes montantes.

Enfin dernièrement on désire l’aspect sain et hygiénique de la peau sans bouton ni poils disgracieux (barbe parfaitement dessinée), le teint frais sans dyschromie (couperose, tache), la peau ferme qui traduit un contrôle de soi (sport, alimentation, tabac, alcool …). On ne veut plus faire jeune, on veut montrer sa combativité dans le travail tout en sachant garder la zen attitude, afficher que l’on est imperturbable vis-à-vis des agressions de la vie et que l’on assume sa vie professionnelle et privée.

La repousse paradoxale ou stimulation après laser

 Comment la définir ?

Elle se définit par l’apparition de poils fins et longs sur une zone non traitée mais proche d’une zone épilée dans les semaines ou les mois qui suivent.Généralement il s’agit de la transformation d’un duvet parfois invisible cliniquement en poil intermédiaire. En quelque sorte le laser en passant sur une zone isolée (par exemple le menton) va entraîner la stimulation de poussée  de poils sur une zone à distance (dans cet exemple le cou). Elle est à distinguer de mauvaises prises en charges qui entraînent des repousses de poils très fins sans amélioration de la densité:

– d’un traitement mal conduit dû aux choix des fluences trop faibles et ou d’intervalles entre les séances trop longs.

– D’une absence de diagnostique de dérèglement hormonal (ovaires polykystiques, Cushing …), d’où l’importance de la consultation médicale préalable et de la prescription d’une exploration hormonale systématique avant l’épilation de zones à risque (maxillaires inférieurs et cou)

Quelles sont les zones les plus touchées ?

Chez la femme la repousse paradoxale touche essentiellement le visage dont  le maxillaire inférieur voire les pommettes, le cou et la face haute et latérale externe des cuisses. Chez l’homme il s’agira plutôt des épaules (zone des deltoïdes) et sur le haut du dos.

Quels sont les facteurs favorisants ?

– peau mate,

– des poils  génétiquement fins ou des poils intermédiaires

– l’usage d’une lampe flash ou une énergie de laser basse,

– un mauvais système de refroidissement.

– déséquilibre ou instabilité hormonal

– poils sentinelles*

*Le poil sentinelle est  isolé dans une zone sans poil mais porteuse d’un très fin duvet. C’est souvent le cas dans le cou ou sur la branche horizontale de la mâchoire. Les patientes sont facilement demandeuses d’un impact laser sur ces poils isolés car il y a un fort risque d’efficacité sur le poil noir. Mais il faut y réfléchir car il y a également un gros risque de stimulation de tout le duvet de la zone. Il sera donc préférable de proposer l’épilation électrique sur ce poil isolé.

Comment prévenir cette stimulation ?

Pour lutter contre ce phénomène, il faut éviter d’épiler le duvet sur le visage des peaux mates, ou sur les épaules. Il faut éviter d’épiler les patients très jeunes, dans un climat d’instabilité hormonale. Si l’on doit épiler ces zones, il conviendra d’utiliser des énergies élevées, et des systèmes de refroidissement puissants. Ne  pas hésiter à passer des glaçons en périphérie et autour de la zone traitée. On pense actuellement que la chaleur délivrée sur une zone peut se disperser sur une zone contigüe et y stimuler le duvet présent.

Comment traiter la repousse paradoxale ?

Nous proposons aux patientes de refroidir pendant 5 minutes la zone traitée et les zones axillaires avant l’épilation afin de diminuer le risque de stimulation par chaleur contigüe. Puis nous épilons la zone avec plusieurs paramètres précis :

-Diamètre de la pièce à main adaptée à la taille du poil (donc pour les poils intermédiaires, une pièce à main de 5 à 10 mm est le maximum).

-Temps de pulse le plus faible possible par rapport au phototype afin de délivrer l’énergie dans le minimum de temps

-Fluences très élevées couplées à un système de refroidissement intense (air froid)

Enfin nous refroidissons de nouveau, à la fin de la séance avec des glaçons 5 minutes. Ceci afin de diminuer la dispersion de la chaleur aux zones contigües.

Le protocole :

Ce traitement est à renouveler au moins 4 fois toutes les deux à trois semaines pour enrayer la stimulation. Ce raccourcissement d’intervalle entre les séances va nous obliger de traiter à l’aveugle car le poil n’aura pas encore surgi de l’épiderme.  Par conséquent il faut bien définir la zone à épiler dès les premières séances. Ainsi le laser traitera l’embryon de poil (anagène) qui  sera encore fragile et donc plus réceptif au traitement. Après quatre séances ainsi faites, on arrête tout pendant six semaines et on voit alors la pousse définitive qui est alors considérablement diminuée. Ces résultats sont très satisfaisants. Si toutefois la stimulation persiste, beaucoup de publications tendent à dire qu’il est préférable de changer de laser (prendre le yag au lieu de l’alexandrite) mais nous n’avons pas eu à recourir à cette étape.