Lors de la formation du cuir chevelu chez le fœtus on distingue 2 phases : une première phase qui va constituer la couronne dite hippocratique (c'est-à-dire autour de la tête) et qui ne contient aucun récepteur à la testostérone et une seconde phase qui correspond à la constitution du vertex (le reste du cuir chevelu dont les tempes et le sommet du crâne) ; cette zone a plus ou moins de récepteurs selon la détermination génétique.
Plus on a de récepteurs plus on risque de voir tomber ses cheveux précocement.
Lors des consultations de chute de cheveux pour déterminer la prédisposition génétique on demande un vrai tableau généalogique de l’alopécie : dans les 2 grands pères, qui avaient perdu ses cheveux ? Le père, a-t-il perdu tôt ses cheveux ? Les frères et oncles sont ils chauves ?
Il est assez facile de repérer les hommes dégarnis d’une famille, en revanche il est plus difficile de saisir la sensibilité à la chute chez les femmes.
Donc on demandera si les grands-mères, la mère ou les tantes ont parlé de chute de cheveux après les grossesses ou la ménopause car c’est lors des variations hormonales que se révèle l’identité héréditaire.
On aura ainsi une idée de l’imprégnation génétique du sujet.
On a compris donc que le cheveu est sensible aux variations hormonales qui se traduisent par des récepteurs plus ou moins sensibles au taux de testostérone circulante.
Les femmes ont également de cette hormone mâle mais à un taux 20 fois inférieur aux hommes. La testostérone au niveau du cuir chevelu se transforme par le biais d’une enzyme : la 5 alpha réductase en dihydrotestostérone : DHT. C’est cette DHT qui est la cause de la chute des cheveux.
Lorsque les femmes ont une baisse d’hormones féminines à la ménopause : œstrogène et progestérone, celle-ci ne peuvent plus contrecarrer l’effet de la DHT, on assiste alors à une chute de cheveux plus importante. Le traitement hormonal substitutif diminue la chute des cheveux en diminuant l’effet de la DHT via les oestrogènes.
Lorsque un femme a des kystes aux ovaires : syndrome des ovaires poly kystiques, la sécrétion d’androgène dont la testostérone est accrue ce qui induit l’un des signes cliniques : la chute des cheveux. Il suffit de mettre au repos les ovaires pour que la sécrétion de la testostérone diminue et que la chute de cheveux stoppe.
Certaines pilules contraceptives contiennent des progestérones anti-androgènes (acétate de cyprotérone) qui contrecarrent un peu l’effet de la DHT, elles peuvent être prescrites chez la jeune femme qui perd ses cheveux.
Le stress, l’anxiété, la dépression, les chocs psychologiques peuvent induire une chute de cheveux importante, probablement par le biais de l’augmentation de sécrétion du cortisol : hormone de stress qui a des effets androgéniques.
- Certaines pathologies : l’hypothyroïdie, des infections graves….
- La pelade qui donne une alopécie circonscrite, bien délimitée et totalement glabre, elle aurait une origine auto immune et un facteur déclenchant psychologique.
- La dermite sebborheique qui donne des pellicules et entraine une chute de cheveu
- Des médicaments dont bien entendu la chimiothérapie
- Des carences graves : fer, zinc, vitamine B6
Le cheveu a 3 phases de pousse :
La phase anagène ou de croissance ; celle-ci dure entre 2 et 6 ans selon les individus (voir les longs cheveux de certaines asiatiques qui ont des phases de croissance extrêmement longue), l’âge : elle se raccourcit avec le temps.
La phase catagène correspond à la phase d’involution du cheveu, elle ne dure que3 semaines environ.
La phase télogène qui correspond à la phase d’expulsion du bulbe par le nouveau cheveu en dessous, cela peut durer entre 2 et 4 mois.
Donc lorsqu’un cheveu tombe ; il est mort il y a 3 à 5 mois.
Les chutes de cheveux saisonnières :
- Septembre-octobre. C’est la saison des plus grosses chutes de cheveu. C’est aussi une saison de repli sur soi, de mal être. Y a-t-il un rapport ? On ne peut pas le dire clairement.
- Mars-avril : la chute est plus faible.
Les chutes récurrentes : La chute de cheveu se produit tout au long de l’année mais sera plus importante aux inter saisons.
Les chutes post traumatiques : elles se situent 2 à 4 mois après un choc physiqueL ( grossesse et donc chute hormonale ; intervention chirurgicale ; infection grave…)
Les chutes post choc psychologique : idem elles se feront entre 2 et 4 mois après le stress ;
Plusieurs traitements pour éviter la chute de cheveux chez la femme :
- Les lotions et traitements locaux contenant des micronutriments.
- Les acides aminés souffrés : méthionine et cysteine qui font partie de la kératine
- Le zinc, la vitamine B6, le bépanthène (vitamine B5) et biotine (vitamine H).
Les traitements pour l'alopécie androgénétique de la femme :
- Le Minoxidil en lotion , est un traitement pour lutter contre l'alopécie chez la femme à appliquer 2 fois par jour et qui stoppe la chute à 80% et fait repousser à 20% mais graisse les cheveux.
- L’Androcur° ou acétate de cyprotérone, c’est une anti hormone mâle. On la prescrit couplée avec des oestrogènes soit en pilule Diane 35° soit combinée avec une oesttogène en comprimé à part.
- Le Finastéride : c’est un bloqueur de l’enzyme 5 alpha réductase et donc empêche le passage de la testostérone à la Dihydrotestostérone active. Il est totalement contre indiqué chez la femme en âge de procréer car si elle était enceinte d’un fœtus mâle ; il serait castré. En revanche il est prescrit chez la femme ménopausée. Les résultats sont de 85% d’arrêt de la chute et une repousse chez 55% des sujets.
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